dimanche 30 janvier 2011

La formation du futur et du conditionnel présent à partir de l'infinitif

Le futur est une forme en "r"


S'il agit des verbes du premier et du deuxième groupe:


Nous ajoutons à l'infinitif : -ai, -as, -a, -ons, -ez, -ont.


Exemple:


Travailler:


Je travaillerai


Tu travailleras


Il travaillera


Nous travaillerons


Vous travaillerez


Ils travailleront


Exemple:


Finir:


Je finirai


Tu finiras


Il finira


Nous finirons


Vous finirez


Ils finiront


Pour les verbes du troisième groupe, en général, vous patez du radical du verbe et vous ajoutez les terminaisons: -rai, -ras, -ra, -rons, -rez, -ront


Exemple:


Prendre:


Je prendrai


Boire:


tu boiras


Lire:


Il lira


Descendre:


Nous descendrons


Attendre:


Vous attendrez




Attention:


Mourir:


Ils mourront


Courir:


Il courra




Quelques verbes ont une base différente même si le "r" est toujours présent:


  • Aller:



J'irai / tu iras / il ira / nous irons / vous irez / ils iront


  • Avoir
J'aurai / tu auras / Il aura / nous aurons / vous aurez / ils auront

  • Tenir
Je tiendrai / tu tiendras / il tiendra / nous tiendrons / vou tiendrez / ils tiendront



  • Envoyer
J'enverrai / tu enverras / il enverra / nous enverrons / vous enverrez / ils enverront



  • être
Je serai / tu seras / il sera / nous serons / vous serez / ils seront



  • falloir
Il faudra



  • vouloir
Je voudrai / tu voudras / il voudra / nous voudrons / vous voudrez / ils voudront



  • savoir
Je saurai / tu sauras / il saura / nous saurons / vous saurez / ils sauront



  • faire
Je ferai / tu feras / il fera / nous ferons / vous ferez / ils feront



  • pouvoir
je pourrai / tu pourras / il pourra / nous pourrons / vous pourrez / ils pourront



  • venir
Je viendrai / tu viendras / il viendra / nous viendrons / vous viendrez / ils viendront



  • voir
Je verrai / tu verras / il verra / nous verrons / vous verrez / ils verront



  • valoir
je vaudrai / tu vaudras / il vaudra / nous vaudrons / vous vaudrez / ils vaudront





Le conditionnel est aussi une forme en "r"


Pour le former vous ajoutez à l'infinitif les terminaisons: -ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -aient.


(Si vous vous en souvenez, ce sont les terminaisons de l'imparfait!!!!)


Je travaillerais


tu finirais


il prendrait


nous boirions


vous descendriez


ils attendraient




Pour tous les verbes dont la base change, vous utilizez les mêmes bases du futur et vous ajoutez les terminaisons pour le conditionnel, et voilà !!!

La seule exception à la règle de la formation de l'imparfait

Un seul verbe est irrégulier: être

J'étais

Tu étais

Il était

Nous étions

Vous étiez

Ils étaient

vendredi 28 janvier 2011

La formation de l'imparfait, du subjonctif et de l'impératif à partir du présent de l'indicatif (2)

Prenons, maintenant, un verbe du 2e groupe:

Finir

La conjugaison au présent est:

je finis

tu finis

il finit

nous finissons

vous finissez

ils finissent

Pour former l'imparfait, nous prenons la conjugaison de la première personne du pluriel:

nous finissons

Nous éliminons la partie "ons" de la terminaison, pour avoir le radical "finiss-"

Donc, nous ajoutons les terminaisons de l'imparfait: "ais", "ais", "ait", "ions", "iez" et "aient"

Je finissais

tu finissais

il finissait

nous finissions

vous finissiez

ils finissaient


Pour former le subjonctif présent nous prenons les radicaux des conjugaisons de la 1re personne et de la 3e personne du pluriel.

Pour les sujets "je", "tu", "il" et "ils" nous utilisons la conjugaison de la 3e personne du pluriel (ils finissent), on élimine le "ent" de la terminaison et le radical pour former le subjonctif sera: "finiss-".

que je finisse

que tu finisses

qu'il finisse

qu'ils finissent

Remarque: le présent de l'indicatif et le subjonctif pour les sujets de la 3e personne du pluriel (ils et elles) sont identiques!!! :

"ils finissent" = "qu'ils finissent"

Pour les sujets "nous" et "vous" nous utilisons la conjugaison de la 1re personne du pluriel (nous finissons), on élimine le "ons" de la terminaison et le radical pour former le subjonctif sera: "finiss-"

que nous finissions

que vous finissiez

Remarque: L'imparfait et le subjonctif pour les sujets "nous" et "vous" sont identiques !!! :

"nous finissions = que nous finissions"

"vous finissiez = que vous finissiez"

Pour former l'impératif:

L'impératif présent se forme sur la 2e personne du songulier (tu) et les 1re et 2e personnes du pluriel (nous, vous) du présent de l'indicatif

Dans les cas du 2e groupe, on ne supprime pas le "s" de la 2e personne du singulier du présent, sauf peu de verbes:

toi = "Finis le devoir !"

vous = "Finissez le devoir !"

nous = "Finissons le devoir !"


3) Prenons un verbe du 3e groupe:

Apprendre

La conjugaison au présent (il faut remarquer les trois radicaux pour cette conjugaison: "apprend-", "appren-" et "apprenn-"

J'apprends

tu apprends

il apprend

nous apprenons

vous apprenez

ils apprennent


Pour former l'imparfait nous prenons la conjugaison de la 1re personne du pluriel ("nous apprenons") et nous ajoutons les terminaisons déjà connues:

J'apprenais

tu apprenais

il apprenait

nous apprenions

vous appreniez

ils apprenaient


Pour former le subjonctif présent nous prenons la conjugaison des deux sujets au pluriel:

"nous apprenons" et "ils apprennent"

Pour le subjonctif des sujets "je", "tu" , "il" et "ils" nous prenons la conjugaison de la 3e personne du pluriel (ils apprennent) et éliminons la terminaison "ent" pour garder le radical "apprenn-"

Donc, nous avons:

que j'apprenne

que tu apprennes

qu'il apprenne

qu'ils apprennent


Remarque: le présent et le subjonctif pour les sujets (ils et elles) son identiques !!!

"ils apprennent" = "qu'ils apprennent"

Pour le subjonctif des sujets "nous" et "vous" nous utilisons la conjugaison de la 1re personne du pluriel (nous apprenons). Nous éliminons la terminaison "ons" et le radical sera: "appren-"

Donc, nous avons

que nous apprenions

que vous appreniez

Remarque: L'imparfait et le subjonctif pour les sujets "nous" et "voous" sont identiques !!!

"nous apprenions" = "que nous apprenions"

"vous appreniez" = "que vous appreniez"


L'impératif pour "apprendre" sera, donc, identique aux conjugaison du présent:

toi = "Apprends ta leçon !"

vous = "Apprenez votre leçon !"

nous = "Apprenons notre leçon !"

La formation de l'imparfait de l'indicatif, du subjonctif présent et de l'impératif à partir du présent de l'indicatif (1)

Il faut renforcer la connaissance de la conjugaison des verbes au présent de l'indicatif parce qu'à partir de celui-ci nous pouvons former:

1) L'imparfait pour parler du passé

2) Le subjonctif pour exprimer des conseils, des souhaits, etc.

3) L'impératif pour donner des ordres ou des conseils

Prenons un verbe de chaque groupe de verbes

Le Premier groupe:

aimer

J'aime

Tu aimes

Il aime

Nous aimons

Vous aimez

Ils aiment


Donc, pour former l'imparfait, nous devons prendre la conjugaison de la première personne du pluriel:

Nous aimons

Nous éliminons la terminaison ons, et nous gardons le radical aim-

Nous ajoutons les nouevelles terminaisons de l'imparfait

J'aimais

Tu aimais

Il aimait

Nous aimions

Vous aimiez

Ils aimaient


Pour former le subjonctif, nous prenons les conjugaisons de la première personne du pluriel et de la troisième personne du pluriel au présent:

Nous aimons et ils aiment

Les radicaux sont "aim-" et "aim-"

Pour les sujets "je", "tu", "il" et "ils" nous devons utiliser le radical "aim-" (celui qui vient de "ils aiment") avec les nouvelles terminaisons "e", "es", "e" et "ent"

que j'aime

que tu aimes

qu'il aime

qu'ils aiment

Remarque: Les troisièmes personnes du pluriel (ils et elles) du subjonctif et de l'indicatif présent sont identiques !!!!! ("ils aiment" = "qu'ils aiment")

Pour les sujets "nous" et "vous" nous devons utiliser le radical "aim-" (celui qui vient de "nous aimons") avec les terminaisons "ions" et "iez"

que nous aimions

que vous aimiez

Si nous comparons ces deux formes du subjonctif avec ceux de l'imparfait, nous pouvons constater qu'ils sont identiques !!!

Pour former l'impératif.

L'impératif est un mode. Vous l'avez étudié dans la leçon 2 du dossier 2 pour exprimer le conseil.

Il s'emploie sans pronom sujet et ne comporte que trois personnes. Les trois formes qui existent viennent presque toutes du présent de l'indicatif.

1) la 2e du singulier (toi) lorsqu'on s'adresse à une personne à qui on dit "tu"

"Aime ton père!" (Du présent "tu aimes" nous éliminons le "s" final et voilà, nous avons l'impératif)

2) la 2e du pluriel (vous) lorsqu'on adresse à une personne à qui on dit "vous" ou à plusieurs personnes:

"Aimez vos parents" (Du présent "vous aimez", donc, l'indicatif présent et l'impératif sont identiques !!!!!)

3) la 1re du pluriel (nous) si on s'inclut dans le groupe concerné:

"Aimons nos parents" (Du présent "nous aimons", dons, l'indicatif présent et l'impératif sont identiques !!!!)

mercredi 26 janvier 2011

Les archiphonèmes /Œ/, /E/ et /O/

Les oppositions

/Œ/ - /E/

/Œ/ - /O/

/E/ - /O/

sont plus générales que les oppositions

/o/ - /ɔ/ pour /O/

/ø/ - /oe/ pour /Œ/

(pour le prononcer, faites la position de /o/ avec les lèvres arrondies et pensez à dire /e/)

/e/ - /ε/ pour /E/

Visitez ces sites Internet pour écouter ces phonèmes:

http://phonetique.free.fr/indexphonvoy.htm

http://www.laits.utexas.edu/fi/html/pho/02.html


Signalons l'importance de l'archiphonème /Œ/ (rassemblant deux ou trois valeurs [ø, œ, (ə)] un peu, j'ai peur, dis-le) en particulier dans on opposition à l'archiphonème /E/ pour les raisons suivantes:

1) si /Œ/ existe dans d'autres langues, c'est un son relativement typique du français (le euh...d'hésitation)

2) l'opposition /Œ/ - /E/ a une importance morphologique considérable dans les cas suivants:

  • singulier vs. pluriel: le /Œ/ livre contre les /E/ livres /// "Le professeur français" / "les professeurs français"
  • passé vs. présent: Je /Œ/ fais contre J'ai /E/ fait //// "J'ai fini" / "Je finis"
  • passé composé vs. imparfait: (J'ai /E/ mangé hier avec ma mère /E/) contre (je /Œ/ mangeais /E/ avec ma mère quand il a commencé à pleuvoir)

Les sons /s/ et /z/ entre voyelles

Nous, les hispanophones, devons faire un effort pour faire la différence entre le son /s/ et le son /z/ en français. Nous avons la tendance naturelle à ne prononcer que /s/, mais voilà quelques règles phonétiques à bien observer:

En général, la lettre "s" se prononce /z/ entre deux voyelles, et la combinaison "ss" se prononce /s/ entre deux voyelles.

Des exemples:

/z/ : poison, poser, visite, musée, musique, plaisir, lisons (conjugaison de lire avec le sujet nous),

/s/ : poisson, passer, tasse, chaussure, mousse, aussi, réfléchissons (conjugaison de réfléchir avec le sujet nous)

Il faut aussi mentioner les liaisons avec /s/

Observez:

ils ont = /il/ zõ/ (verbe avoir)

Ils sont = /il/ /sõ/ (verbe être)

Nous avons = /nu/ /za/ /võ/ (verbe avoir)

Nous savons = /nu/ /sa/ /võ/ (verbe savoir)

Ecoutez les oppositions /s/ - /z/ dans ce site Internet consacré à la prononciation des phonèmes (sons) français

http://phonetique.free.fr/indexphoncons.htm

L'élision, la liaison et l'enchaînement entre les pronoms personnels et les verbes

En français, toute consonne intervocalique, dans le cadre d’une unité rythmique, forme automatiquement syllabe avec la voyelle subséquente.

La structure syllabique CV (consonne + voyelle) – syllabe ouverte - est de loin la plus fréquente en français parlé. Une syllabe ouverte est une syllabe qui finit avec un son de ‘voyelle’.

CV 55,5% : Si !
CCV 14% : Quoi ?
V 10% : Où ?
Environ 80% !!!

Et le reste 20% sont des syllabes fermées, c’est-à-dire, des syllabes qui finissent avec un son de ‘consonne’.

CVC (13%) : six
CCVC (2,5%) : treize
CVCC (1,5%) : quatre
VC (1,3%) : onze

Cette répartition entre syllabes ouvertes et syllabes fermées est très proche de l’espagnol mais opposée à l’anglais.

L’enchaînement et la liaison

Le français enchaîne les mots à l’intérieur du groupe rythmique sans considération des limites physiques des mots écrits. Cela donne une impression unie, liée.

Les voyelles dans un groupe rythmique s’enchaînent (enchaînement vocalique) :

Ça y est ? /sa-i-e/
Tu en veux une /ty-ã-vø-yn/

Les syllabes chevauchent les mots :

Une autre erreur /y-no-tRε-RœR/ (enchaînement consonantique)

Il faut éviter l’habitude des hispanophones de découper les mots. Il faut travailler l’enchaînement des mots.

La tendance des syllabes ouvertes en français (CVCVCV) donne comme résultat, l'élision (j'arrive /ʒa/ /Riv/), l'enchaînement (il arrive /i-la-Riv/) et la liaisons (ils arrivent /il-za-Riv/)

Si l'écriture indique, au moyen de l'apostrophe, que la consonne forme syllabe avec la voyelle initiale du mot suivant, nous avons une élision: l'enfant.

Si la consonne se prononce de toute façon dans le mot isolé : petite, dans petite amie, nous avons un enchaînement.

Si la consonne est muette dans le mot isolé : petit, dans petit ami, nous avons une liaison. Dans les deux cas, les syllabes, les syllabes se succèdent de manière unie, liée, comme les syllabes successives d’un seul mot.

Dans les cas de la conjugaison des verbes qui commencent avec une voyelle, il faut faire l'élision, l'enchaînement et la liaison:

Exemple: écouter

J'écoute (L'élision de la voyelle /e/ de Je avec un apostrophe) = /ʒe/ /kut/

Tu écoutes (enchaînement vocalique entre la voyelle /y/ et la voyelle /e/) = /ty/-/e/ /kut/

Il écoute (enchaînement entre la consonne /l/ et la voyelle /e/) = /i/ /le/ /kut/

Elle écoute (enchaînement entre la consonne /l/ et la voyelle /e/) = /e/ /le/ /kut/

On écoute (liaison entre la consone /n/ et la voyelle /e/) = /õ/ /ne/ /kut/

vous écoutez (liaison entre la consonne /s/ qui se prononce /z/ et la voyelle /e/) = /vu/ /ze/ /ku/ /te/

Nous écoutons (liaison entre la consonne /s/ qui se prononce /z/ et la voyelle /e/) = /nu/ /ze/ /ku/ /tõ/

Ils écoutent (liaison entre la consonne /s/ qui se prononce /z/ et la voyelle /e/) = /il/ /ze/ /kut/

Elles écoutent (liaison entre la consonne /s/ qui se prononce /z/ et la voyelle /e/) = /el/ /ze/ /kut/

vendredi 21 janvier 2011

L'utilisation du subjonctif (1)

Bon, nous avons déjà vu comment former le subjonctif. Maintenant, nous devons insister sur son utilisation.

Tout d'abord, et comme vous avez étudié dans la leçon 2 du dossier 2 d'Alter Ego 2, on utilise le subjonctif pour donner un conseil, pour exprimer la nécessité.

Des exemples:

Des conseils pour un étudiant qui commence à étudier le français à l'Alliance française:

1) Il faut que vous fassiez attention à la prononciation des voyelles qui n'existe pas en espagnol.

2) Il faut que vous achetiez un dictionnaire français-espagnol.

3) Il est indispensable que vous ayez du temps libre pour faire les devoirs.

4) Il est essentiel que vous soyez intéressé par la culture française.

La nécessité:

1) Un prof qui parle à un étudiant: "Nous avons un problème à propos de tes absences. Il faut que nous parlions"

2) Une amie à une autre à propos d'un secret: "Viens, Marie. La situation est un peu délicate. Il faut que tu saches la vérité."

3) Une mère à son mari à propos d'un problème avec leur fille: "Mais, Jacques, il faut que tu la comprennes! Elle ne voulait pas te dire ça. Il faut que tu l'écoutes"

Dans la leçon 1 du dossier 5 d'Alter Ego 2, nous utilisons le subjonctif pour exprimer un souhait:

Des exemples:

1) Je souhaite que mon fils soit le premier de sa classe.

2) Nous souhaitons que Marie ait un amoureaux gentil.

3) Nous souhaitons que les affaires de papa soient prospères.

4) Je souhaite que tous les enfants du monde puissent aller à l'école.

5) Je souhaite que tous mes étudiants à l'Af profitiez de ce blog

mercredi 19 janvier 2011

Les premières carastéristiques perçues à l'écoute du français...(2)

L'accentuation

Selon des phonéticiens, en français standard une syllabe accentuée est en moyenne deux fois plus longue qu'une syllabe inaccentuée.

Place de l'accentuation

On dit que l'accentuation est généralement oxytonique, c'est-à-dire qu'elle tombe sur la dernière syllabe prononcée du mot ou du groupe des mots (groupe sémantique ou groupe rythmique), comme par exemple (en noir la syllabe accentuée)


  • la petite, la jolie, la jolie petite, la jolie petite maison.
  • Montez, Montez-vous?, Montez-vous seule?

Il faut remarquer que l'accentuation en français est de durée: la syllabe est plus longue.

En anglais et en espagnol l'accentuation est d'intensité: la syllabe est prononcée plus fort.

Comparez:

Anglais (accentuation en noir)

Difficult I i i (pour montrer que la première syllabe est plus intense que les autres deux)

Espagnol

Dicil i I i (pour montrer que la deuxième syllabe est plus intense que la première et que la troisième)

Français

Difficile __ __ ____ (pour montrer qu'il n'y a pas une augmentation de l'intensité acoustique, mais un allongement de la dernière syllabe, comparée aux deux d'avant, qui ont la même durée)

L'anglais et l'espagnol sont des langues à accent de mot, mais le français est une langue à accent de groupes des mots. L'accent qui porte l'accent est la dernière du groupe. Elle est caractérisée par une durée égale au moins au double de celle de la syllabe précédente. Le francophone qui commence à parler doit réguler son souffle de telle manière qu'il ait suffisamment d'énergie à la fin du groupe de souffle (qui peut comporter plusieurs groupes ryhthmiques): les syllabes françaises ont une égale tension articulatoire, mais c'est toujours la dernière du groupe, quel que soit le nombre de syllabes de celui-ci, qui dure le plus longtemps.

L'auditeur francophone construit au cours de l'apprentissage une certaine façon d'écouter qui le conduit à avoir son attention portée vers l'avant.

L'anglais utilise l'accent de mot pour faire la différence, par exemple, entre "permit" (nom) et "permit" (verbe). C'est à dire entre "permission" et "permettre"

L'espagnol utilise l'accent de mot pour faire la différence, par exemple, entre "canto" (verbe au présent) et "can" (verbe au passé). C'est à dire entre "je chante" et "il a chanté"

Les trois groupes de verbes en français

Il y a, en français, trois groupes de verbes, qui se distinguent surtout d'après les terminaisons de l'infinitif.

1) Le 1er groupe renferme les verbes terminés en -er à l'infinitif, sauf aller

La conjugaison de ces verbes à l'indicatif présent est régulier:

Exemple:

aimer:

J'aime
tu aimes
il/elle aime
nous aimons
vous aimez
ils/elles aiment

Remarque: aime = aimes = aiment = même prononciation. Et ça arrive avec tous les verbes du premier groupe.

2) Le 2e groupe renferme les verbes terminés par -ir et avec l'inclusion de -ss- dans la conjugaison des personnes du pluriel à l'indicatif présent.

Exemple:

finir:

je finis
tu finis
il/elle finit
nous finissons
vous finissez
ils/elles finissent

3) Le 3e groupe comprend tous les autres verbes:

  • le verbe aller
  • les verbes en ir qui ont une conjugaison similaire aux verbes du premier groupe pour les trois personnes du pluriel
  • les verbes terminés à l'infinitif en oir ou en re: recevoir, rendre

Des exemples, à l'indicatif présent:

  • partir (verbe à deux radicaux: par- et part-)

je pars

tu pars

il/elle part

nous partons

vous partez

ils/elles partent

  • comprendre (verbe à trois radicaux: comprend-, compren -, comprenn-)

je comprends

tu comprends

il/elle comprend

nous comprenons

vous comprenez

ils/elles comprennent

Remarque: Pour tous les verbes français (des trois groupes), sauf être, avoir, et aller, à l'oral, les conjugaisons des trois personnes du singulier ont la même prononciation.

J'aime = tu aimes = il aime = même prononciation des verbes conjugués

je finis = tu finis = il finit = même prononciation des verbes conjugés

je pars = tu pars = il part = même prononciation des verbes conjugués

je comprends = tu comprends = il comprend = même pronociation des verbes conjugués

mardi 18 janvier 2011

Les premières caractéristiques perçues à l'écoute du français comme langue étrangère (1)

Le rhytme

A l'écoute du français, les regroupements de syllabes dans le temps, les unités ou groupes rythmiques correspondent rarement aux blancs graphiques séparant les mots écrits. Ainsi: j'ai vingt et un ans (6 mots) et Félicitations ! (1 mot) sont des énoncés que présentent le même schéma rythmique (5 syllabes).

Les groupes rythmiques sont constitués d'un nombre variable de syllabes. L'oral spontané présente des groupes rythmiques souvent courts (de 2 à 4 syllabes), le plus souvent de moins de 7 syllabes.

Dans les énoncés longs, on trouve plusieurs groupes rythmiques, séparés les uns des autres par des procédés de démarcation: essentiellement l'allongement de la dernière syllabe du groupe (dite syllabe accentuée) et la pause, avec les modifications de l'intonation qu'ils impliquent.

Exemples:

j'aime bien / la viande rouge / mais je vais prendre / du jambon //

Dans cet énoncé il y a 4 groupes rythmiques, avec un débit lent. Ici, il y a quatre démarcations. Les syllabes accentuées /bjẽ/, /Ruʒ/, /pRɑ̃dR/ et /bɔ̃/ sont allongées, c'est à dire, leur durée est presque deux fois plus longue que les syllabes d'avant.

j'aime bien la viande rouge / mais je vais prendre du jambon //

Dans ce cas, il y a deux groupes rythmiques, avec un débit plus vite. Ici nous avons deux démarcations /Ruʒ/ et /bɔ̃ /

L'accentuation

On ne relève pas en français d'accent lexical mais un accent de durée porté par la dernière syllabe du groupe rythmique.

Formation du subjonctif présent 2

Les subjonctifs réguliers

1) Les trois premières personnes du singulier et la 3e personne du pluriel (je, tu, il/elle, ils/elles) sont formées sur le radical de la 3e personne du pluriel du présent de l'indicatif (ils/elles) auquel on ajoute les terminaisons -e, -es, -e, -ent.

Exemple: venir --- ils vienn - ent ---- donc, que je vienne, que tu viennes, qu'il vienne, qu'ils viennent

2) Aux deux premières personnes du pluriel (nous et vous), le présent du subjonctif est identique à l'imparfait de l'indicatif.

Exemple: que nous venions, que vous veniez.

Formation du subjonctif présent 1

Les subjonctifs irréguliers

1) Aux deux premières personnes du pluriel (nous et vous), ces verbes ont un présent du subjonctif régulier qui est identique à l'imparfait de l'indicatif
2) Pour les autres personnes (je, tu, il, elle, on, ils, elles) le radical est irrégulier
3) Les terminaisons sont: -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent

être

que je sois
que tu sois
qu'il/elle soit
que nous soyons
que vous soyez
qu'ils/elles soient

Prononciation: sois, soit, soient se prononcent de la même façon: /swa/
avoir:
que j'aie
que tu aies
qu'il/elle ait
que nous ayons
que vous ayez
qu'ils/elles aient

Prononciation: aie, aies, ait, aient se prononcent de la même façon: /ε/

faire:
que je fasse
que tu fasses
qu'il/elle fasse
que nous fassions
que vous fassiez
qu'ils/elles fassent

vouloir

que je veuille
que tu veuilles
qu'il/elle veuille
que nous voulions
que vous vouliez
qu'ils/elles veuillent
Prononciation: veuille, veuilles, veuillent se pronocent /vœj/
aller:
que j'aille
que tu ailles
qu'il/elle aille
que nous allions
que vous alliez
qu'ils/elles aillent
Prononciation: aille, ailles, aillent se prononcent /aj/
pouvoir:
que je puisse
que tu puisses
qu'il/elle puisse
que nous puissions
que vous puissiez
qu'ils/elles puissent
savoir:
que je sache
que tu saches
qu'il/elle sache
que nous sachions
que vous sachiez
qu'ils/elles sachent
falloir:
qu'il faille

vendredi 14 janvier 2011

POUR QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES !!!!

Introducción:

El Lenguaje y su importancia

El lenguaje es el gran instrumento de comunicación de que dispone la Humanidad, íntimamente ligado a la civilización, hasta tal punto que se ha llegado a discutir si fue el lenguaje el que nació de la sociedad o fue la sociedad la que nació del lenguaje.

¿Por qué no estudiamos el lenguaje?

Si el lenguaje, pues, sirve para relacionarnos con demás humanos, y, sobre todo, si es el cauce de toda nuestra vida intelectual; si afecta tan radicalmente a dos aspectos tan fundamentales de nuestra existencia, ¿habrá cosa más lógica que el cuidarse de él y esmerarse en su estudio? Y, sin embargo, es mínima la atención que un hombre medio presta a su lengua, limitándose a hacer de cuando en cuando una pregunta sobre la corrección de tal palabra o sobre el significado de tal otra. Este desinterés lo atribuye W. Porzig a dos causas. La primera es que “la lengua está tan inmediatamente unida a la conciencia del individuo, que es muy difícil que éste se coloque ante sí mismo objetivamente para, en cierto modo, observarse desde afuera”. “De la misma manera que el hombre ingenuo califica de vacía una vasija llena de aire, porque éste se encuentra naturalmente en todas partes, así tampoco puede ver el lenguaje como un problema, puesto que es él la base de sus propio pensar y, por tanto, del problematizar mismo.” La segunda causa que apunta Porzig es sencillamente el método poco afortunado que para la enseñanza del lenguaje se sigue todavía en las escuelas y cuyo único resultado, en la mayoría de los casos, es ahuyentar de estas cuestiones a los alumnos para toda la vida.”

Estudio comparativo del subjuntivo en francés y en español:

Creo que sirve de consuelo pensar en la propia lengua para ver que existen irregularidades en nuestra propia lengua, pero que hemos asimilado de una manera ‘natural’ porque no hemos estado conscientes de su aprendizaje, pero ahora que emprendemos el estudio de una nueva lengua, parecieran infranqueables. Tomando en cuenta la cita tomada para la introducción y dándolo importancia a la rama de la gramática comparativa, he considerado abordar el estudio del subjuntivo desde esta perspectiva.

Veamos primero, unos cuantos ejemplos, tomados algunos de la prensa local:

1) …siempre y cuando no te perjudique

2) Es difícil pensar que un jefe de Estado pueda llegar a ser tan irresponsable.

3) No es que sea egocéntrico, terco e insensato -que lo es y mucho-, sino que ya es muy tarde para desandar el camino revolucionario transitado, ya son muchos los compromisos económicos, ideológicos y de poder adquiridos

4) Y para ello, es importante que los empleados públicos sean hombres y mujeres que sepan expresarse en nombre de lo que representan.

5) Pidió a la comisión de Política Exterior de la AN que haga un seguimiento…


Ahora, pasemos a la teoría:

Definición de modos verbales:

Comparemos las siguientes frases:

Pedro vendrá hoy. Yo no creo que Pedro venga hoy. Ven hoy, Pedro.

Aquí tenemos tres formas del verbo venir, referentes todas al mismo sujeto, Pedro. En las tres, el verbo venir tiene naturalmente, el mismo significado; sin embargo, este significado se manifiesta desde tres puntos de vista diferentes, que constituyen tres modos verbales distintos.

En el primer ejemplo, el hecho de venir Pedro se anuncia de un modo absolutamente objetivo, sin que el que habla tenga otra intervención que enunciar el juicio. La forma vendrá corresponde al modo indicativo.

En el segundo ejemplo, el hecho de venir Pedro se manifiesta de modo puramente subjetivo: no es sino una creencia, una opinión mía, o sea del que habla. Si hubiéramos dicho yo quiero, yo deseo, yo necesito que venga Pedro, el venir Pedro dependerá de mi voluntad o de mi deseo, o de mi necesidad, etc. Así, pues, es ningún caso se afirma que Pedro venga o no, sino que este hecho de venir existe sólo en la mente del que habla como una cierta disposición subjetiva suya. Este es, en general, el significado del modo subjuntivo, al cual corresponde la forma venga.

Veamos el ejemplo tercero: ven, Pedro. Tampoco aquí se quiere decir, de ningún modo, que Pedro viene o no, sino que se expresa la voluntad decidida del que habla de que el que oye, que es Pedro, ejecute un acto: es, pues, un mandato, una orden del que habla. Se llama modo imperativo.

Conclusión con respecto al subjuntivo: no enuncia la acción del verbo como real y objetiva, sino como pendiente del elemento subjetivo por parte del que habla.

En français:

Qu’est-ce qu’un mode?

Le mode sert à exprimer l’attitude, l’état d’esprit, la prise de position du locuteur par rapport à ce qu’il dit. Rappelons que seul le mode indicatif donne des précisions sur la temporalité. Les autres modes ne permettent pas, en eux-mêmes, de situer un événement dans le temps.

Quand on utilise l’indicatif, on actualise l’action, on indique, on montre les faits dans un moment donné. C’est le locuteur, celui qui parle, qui place ces faits dans le monde de la réalité, de la réalisation.

Ex. Je pense qu’il viendra (mon opinion est assurée).

C’est pourquoi l’indicatif parcourt tous les moments de l’axe du temps : le présent, le passé (passé composé, passé simple, imparfait, plus-que-parfait, passé récent…), le futur (futur proche, futur antérieur…)

Ex. Je sui sûr que cet élève est intelligent et qu’il va comprendre ou qu’il comprendra un jour.

Quand on utilise le subjonctif, on interprète, on apprécie la réalité. C’est donc le mode de la subjectivité. Le locuteur laisse aux autres la possibilité de penser ou de ne pas penser comme lui.

Ex. Je veux qu’il vienne (mais lui, voudra-t-il venir ?)

C’est pourquoi le subjonctif n’a pas besoin de tous le temps que l’on trouve à l’indicatif. Il montre l’action en train de s’accomplir ou accomplie et c’est le contexte qui lui donne sa valeur temporelle.

Ex. Je doute que cet élève soit intelligent et qu’il comprenne un jour.

Los tiempos del modo del subjuntivo:

En español:

El subjuntivo puede “hablar” de un hecho presente, pasado o futuro; pero esto no lo “indica” el mismo verbo, sino el sentido general de la frase o la situación en que se habla.

Ejemplos:

1) Quizá esté ahora en el examen.
2) Quizá lleguemos esta noche.
3) Ojalá llegáramos/lleguemos a tiempo
4) No creo que Felipe viva todavía en Londres
5) Espero que obtengas muchos éxitos

Lo único que indican los tiempos verbales del subjuntivo es la “anterioridad” o la “no anterioridad” (esto es, simultaneidad o posterioridad), del hecho con respecto al verbo principal de la oración.

Ejemplos:

1) Deseo que todo termine bien (posterioridad)
2) Deseo que todo haya terminado bien (anterioridad)
3) Deseo que todos estén bien (simultaneidad)
4) Deseaba que todo terminara bien. (posterioridad)
5) Deseaba que todos estuvieran bien (simultaneidad)

Para la “no anterioridad” se emplean el presente (termine) y el pretérito (terminara); para la “anterioridad” se usa el antepresente (haya terminado) y el antepretérito (hubiera terminado).

En français:

Le subjonctif ne possède pas la richesse temporelle de l’indicatif. Il n’a ni futur, ni futur proche, ni passé récent, ni futur du passé, etc.

Il n’a que quatre temps :

Le présent et le passé (une forme simple et une forme composée qui appartiennent à la sphère du présent)

L’imparfait et le plus-que-parfait (une forme simple et une forme composée qui appartiennent à la sphère du passé). L’imparfait et le plus-que-parfait sont complètement abandonnés dans la langue orale et ne trouvent leur emploi que dans une langue écrite littéraire. Ils sont remplacés par le présent et le passé.

Des liens pour savoir davantage:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Subjonctif

http://grammaire.reverso.net/1_1_20_Le_subjonctif.shtml

http://www.golondrina.net/verbes/subjonctif.php

http://www.udi.hec.ulg.ac.be/cours/espanol_segundo_curso/sintaxis/repasos1/teo_syntaxe.htm